Conseil lecture : Le chant d’Achille

Conseil 
lecture
lecture

LE CHANT D’ACHILLE de Madeline Miller

Le chant d'Achille, ça parle de quoi ?

Ce roman vous plongera directement dans une ambiance antique, direction la Grèce ! Vous côtoierez au fil des pages des figures légendaires telles qu’Ulysse, Agamemnon, Ménélas… mais surtout, Achille et Patrocle.


Eh oui ! Avec Le chant d’Achille, Madeline Miller propose une réécriture du mythe de la guerre de Troie. Dans ce cas, où est l’originalité ? Cette fois-ci, ce n’est pas au travers des yeux d’Achille ou de ceux de Troie que l’on suit l’histoire… mais par les yeux de Patrocle. Et ça, c’est un véritable coup de maître !

La mythologie... autrement !

L’autrice parvient à réaliser un sacré tour de force. Un double tour de force, même !

D’abord, elle redonne son importance à Patrocle, un personnage de la mythologie souvent oublié, complètement effacé par la figure héroïque d’Achille. Ici, dans Le chant d’Achille, le héros, le plus grand des Grecs, ce n’est pas Achille… mais Patrocle. Nous le suivons depuis son enfance jusqu’à la fin de la guerre de Troie en passant par sa rencontre avec Achille, leur amitié, leur amour, leur dispute… Une véritable fresque épique.

Pour ne rien gâcher, Madeline Miller, en plus d’être elle-même diplômée de Lettres Classiques, s’est fait aider par le département de Lettres Classiques de l’Université de Brown pour offrir à ses lecteurs une nouvelle version de l’Iliade, augmentée et romancée, certes, mais aussi juste et respectueuse du texte antique. Pour avoir pu lire et traduire certains passages de l’Iliade d’Homère, c’est un plaisir de voir et remarquer ce respect de la tradition grecque mêlée à la modernité du style de l’autrice.

Une histoire spoilée d’avance ?

Oui… et non. Si vous connaissez vos classiques, bien sûr que vous connaissez la fin de l’histoire ! Cependant, le frisson de la lecture n’en est pas moins grisant. 


Un non-initié découvrira ce mythe d’une manière extraordinaire jusqu’à l’apothéose finale… cette même apothéose qui a laissé la moitié du continent américain en larmes.

Un initié, lui, verra la Fatalité à l’œuvre durant tout le roman, appréciera chaque instant et redoutera la page suivante…

À la fin, ce roman est un délice particulièrement cruel, ô combien puissant, ô combien prenant ! Une claque, pleine d’une douceur à la fois amère et délectable.

En bref…

Ce roman a été pour moi une très belle découverte, mais aussi un très beau coup de cœur. Un livre qui m’a fait voyager, sourire, rire, pleurer, douter, angoisser… Le genre de roman qu’il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour apprécier cette réécriture tout simplement splendide d’un des mythes fondateurs de notre société.

« Et après tout, peut-être que l’ultime chagrin consiste à se retrouver seul sur terre une fois que l’autre est parti. »
Madeline Miller, Le chant d’Achille, p. 112

Pourquoi faire de la vulgarisation ?

Pourquoi faire de la 
vulgarisation 
vulgarisation 
?
Vulgarisation

. Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ce mot un peu barbare ? Beaucoup de choses, mais surtout, de belles valeurs

Avant tout, qu’est-ce que la vulgarisation ?

C’est un mot que l’on peut beaucoup entendre, mais nombres ont du mal à vraiment lui donner une définition.

Revenons rapidement sur les origines de ce terme.

Étymologiquement, la vulgarisation vient du nom latin vulgus, um, la foule ainsi que de l’adjectif vulgaris, relatif à la foule.

Le vulgaire étant tout ce qui touche à la foule, avec l’évolution de la langue, vulgariser a pris la définition de rendre accessible à la foule.

De nos jours, le dictionnaire Le Robert définit la vulgarisation ainsi :

Fait d’adapter des connaissances techniques, scientifiques, pour les rendre accessibles à un lecteur non spécialiste.

Pourquoi faire de la vulgarisation ?

Vous l’aurez compris, le but premier de la vulgarisation est de rendre accessible à monsieur tout le monde des connaissances, des données habituellement réservées aux spécialistes.

On pourrait légitimement se demander l’intérêt d’une telle pratique. Après tout, en réalisant soit même quelques recherches, surtout avec Internet, on peut trouver tout ce qu’on veut non ?

Oui… et non.

Penser ainsi revient à oublier plusieurs types d’individus qui n’ont pas forcément les compétences ni les capacités de réaliser de telles recherches.

Arrivez-vous à imaginer un enfant en train de lire un livre de paléontologie pour adultes pour savoir quelle taille fait son dinosaure préféré ? Personnellement, non.

Et puis, on oublie bien souvent que faire des recherches est une activité à la fois chronophage et énergivore : tout le monde n’a pas le temps ni l’énergie de se lancer dans une telle entreprise.

Vulgariser, c’est permettre à ceux qui ne le peuvent pas d’avoir accès à un univers illimité de connaissances.

Quel intérêt pour une entreprise ou une association ?

Quel que soit votre domaine d’expertise, vous pouvez être certain que votre spécialité va être très nébuleuse pour au moins une catégorie de personne… de potentiels clients, ou de potentiels adhérents ou bénévoles.

En tant que professionnels ou qu’ associatif, vulgariser votre activité grâce à des flyers, des visuels, mais aussi des articles voire même des livres revient à rendre vos valeurs, vos luttes, vos idées visibles et compréhensibles par tout un chacun.

Sans compter que vous augmentez considérablement votre capital sympathie en vous rendant accessibles : une donnée importante à prendre en compte, notamment dans la recherche de clients et pour fidéliser des adhérents.

En bref…

La vulgarisation, en plus de permettre à tout un chacun de s’instruire sur des sujets parfois techniques et qui lui seraient restés inaccessibles, est un véritable outil marketing et social à ne pas négliger, quelle que soit votre structure. Ne l’oubliez pas !

Vous cherchez à rendre accessible votre activité ? Vous avez un projet de vulgarisation en tête, mais pas le temps de réaliser ? N’hésitez pas à me contacter par mail ou par le formulaire de devis !