Autrice : Mes projets en cours

Autrice 
Mes projets en cours
Mes projets en cours

Parce que les écrivains ne travaillent pas que sur un seul projet à la fois ?

Non. En tout cas, la majorité et tous ceux que je peux connaître ont toujours plusieurs projets sur le feu. Cela ne veut cependant pas dire qu’ils les travaillent tous en même temps ou à la même intensité  ! 

Pourquoi ont-ils plusieurs projets en cours ?

Imaginez que pour votre repas du midi et votre repas du soir, vous mangiez dans une cafétéria… mais ils n’ont qu’un seul plat à vous proposer. Vous devrez donc manger midi et soir le même repas. Il arrive un moment où, même si le repas de base vous plaît, vous aurez besoin de varier un peu. Pour les écrivains, c’est exactement pareil  ! 

Le travail d’écriture est un travail de longue haleine, difficile. Lorsqu’on travaille plusieurs mois sur un même projet, sur une même idée, pour se renouveler, mais aussi garder le plaisir d’écrire et de créer, beaucoup on besoin de se « vider la créativité » sur un autre sujet. Ainsi, l’auteur.trice continue d’écrire sans pour autant se bloquer sur le projet principal. 

Mes projets en cours

D’un point de vue purement personnel, j’ai cinq projets en cours, qui avancent, plus ou moins lentement, plus ou moins sûrement. Le but avec ces projets est, d’à terme, parvenir à les faire éditer, que ce soit par la voie traditionnelle ou en autoédition. 

N° 1 —X, Historique/vulgarisation/antiquité

Je ne communiquerais pas beaucoup sur ce projet qui est mon dernier né, principalement parce qu’il s’agit d’un projet de très grande ampleur (j’envisage plus d’une trentaine de tomes indépendants). J’en suis actuellement aux environs des 30 % du premier tome, qui allie vulgarisation historique (avec un soin particulier porté à la véracité historique et archéologique) et monde antique. 

N° 2 —Lahr’imar, Heroic fantasy/retelling mythologique

Il s’agit ici de mon premier roman, écrit lors de mon premier NaNoWriMo. Même si le deuxième tome est en cours de premier jet, le premier tome est actuellement en cours de refonte afin de plus coller au genre même de l’heroic fantasy, mais aussi plus être plus proche des objectifs rédactionnels et que j’ai avec ce texte. Il est actuellement mis en pause, le temps que je réorganise de manière claire tous les éléments. 

N° 3 —La Gardienne, Romantasy LGBTQIA+

Cette fois-ci, il s’agit du roman que j’ai pu avancer (à environ 45-50 %) durant le NaNoWriMo 2021. Lorsque je me suis lancée dans sa rédaction, je m’y suis prise comme avec Lahr’imar… sauf que j’ai, entre temps, appris de mes erreurs. Alors avant de m’embourber dans une intrigue qu’il faudrait que je refonde plus tard, j’ai préféré mettre ce projet en pause également, le temps de réaliser tout le travail en amont (création de l’univers, etc.) afin de m’éviter de perdre du temps et de l’énergie. 

N° 4 —Poètes et savants, Littérature jeunesse

Afin de me détendre, j’ai en cours une petite série de livres (que j’imagine illustrés, façon album), destinés aux 4-10 ans. Des histoires pour enfants donc, qui proposent par tome de répondre à une question que peuvent se poser les plus jeunes, d’une manière originale et d’une manière plus scientifique. Quelques tomes sont actuellement dans leur forme finale : après prospection auprès de maisons d’édition, je pourrais commencer les envois. 

N° 5 —X, Poésie

Je m’essaie depuis quelque temps à la poésie en vers libres. Mon carnet se remplit, petit à petit. Lorsque j’en aurais suffisamment, j’envisage le montage d’un premier recueil. 

Et les nouvelles alors ?

Dans mon article Mon rapport à l’écriture, je partageai que j’avais plusieurs nouvelles de prêtes, qu’il fallait seulement organiser en recueil. Seulement, monter un recueil ne se fait pas un claquement de doigts. Pour qu’il soit pertinents, plusieurs éléments sont à prendre en considération. Pour l’instant, je n’ai ni l’envie ni la volonté d’engager du temps pour monter un recueil de nouvelles efficace et pertinent. Mes nouvelles sont bien au chaud dans un dossier sur multiples disques durs : lorsque leur moment viendra, elles seront là. 

Conseil Lecture : Kushiel (T1) – La marque – Jaqueline Carey

Conseil 
Lecture
Lecture

KUSHIEL (Tome 1) — LA MARQUE de Jacqueline Carey

Kushiel (T1) — La Marque, ça parle de quoi ?

Dans un univers semblable au nôtre, mais qui n’est pas le nôtre, évoluent des royaumes, des castes et des peuples avec des coutumes bien spécifiques. Phèdre fait partie de ce monde étrange, parmi lequel elle a une place toute particulière. Pourquoi ? Phèdre a une tâche dans son œil : la marque de Kushiel, qui lui vaut de ressentir du plaisir dans la souffrance. 

Dans ce premier tome, nous suivons Phèdre de sa plus tendre enfance jusqu’à l’âge adulte. Avec une narration où Phèdre nous raconte son passé, le lecteur découvre presque en même temps qu’elle le monde dans lequel elle évolue. Ses beautés… comme ses horreurs. Très vite, comme dans beaucoup de roman de fantasy, les complots et les intrigues politiques et martiales viennent s’entremêler. 

Un univers large à la politique complexe

La Marque se caractérise à la fois par la plume de l’autrice qui allie fluidité, beauté et poésie, que par un univers large, complexe, à la politique finement maîtrisée. Très vite, et un peu malgré elle, Phèdre se retrouve au cœur d’un complot politique d’envergure. Grâce à sa condition de courtisane, Phèdre peut avoir et a une grande influence sur les personnes de pouvoir, qu’elles soient hommes comme femmes. 

Malgré le nombre important de noms, Jacqueline Carey parvient à garder son lecteur avec elle pour l’emmener au cœur d’une crise politique sans précédent dans les royaumes. À la manière d’un Game of Thrones, le lecteur se retrouve emporté et ballotté au gré des retournements de situations… et parfois, pas forcément pour le meilleur. 

De multiples rebondissements

Ce premier tome de plus de mille pages pourrait vite en effrayer beaucoup… mais c’était sans compter sur le génie de Jacqueline Carey. Entre sa plume entraînante, les multiples rebondissements et un rythme parfaitement géré, elle parvient à capter son lecteur dès la première page pour ne plus le lâcher. 

Espionnage, complot, trahison, évasion… tout est réuni pour faire de ce premier tome un roman à la fois d’aventures, de politique… mais aussi, parfois, d’amour. 

De fantasy adulte aux thématiques pour public avisé

Ce qui différencie principalement un roman de fantasy pour adolescent et un pour adulte est le degré de violence, mais aussi les scènes érotiques. La Marque est un vrai roman de fantasy adulte. Jacqueline Carey ne lésine pas sur les détails, parfois morbides et sanglants, et les personnages sont loin d’être manichéens. 

De plus, Phèdre, par sa condition, a le rôle d’une courtisane de luxe dans le tableau politique. Attendez-vous donc à retrouver quelques scènes érotiques. Attention cependant ! Rien de graveleux ni de pornographique, bien au contraire. Dans La Marque, les scènes érotiques sont rares, mais surtout, parfaitement réalisées : nous sommes plus proches d’un érotisme glamour, beau et sacré que de la pornographie. 

En bref…

En bref, ce premier tome est un véritable rouleau compresseur qui emporte son lecteur loin de la réalité pour l’y replonger, changé, quelque mille pages plus tard. La Marque est un roman à la fois complet aux personnages excellents, un roman politique, un roman d’amour, un roman d’aventures… Un excellent roman de fantasy adulte, qui se dresse à la hauteur, si ce n’est même plus haut, que Game of Thrones. 

Mon rapport à l’écriture

Mon rapport à 
l'écriture
l'écriture

Écrire, ce n’est pas une activité anodine. Comme pour toute pratique artistique, les écrivains développent un rapport particulier avec leur écriture et le fait d’écrire. Nous avons chacun le nôtre, et il est intéressant de regarder le parcours de chacun pour mieux comprendre, mais aussi apprécier leurs productions.

Premier contact avec l'écriture

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit. J’ai même quelques souvenirs de moi avant ma rentrée en CP, vers cinq ans, sur mon siège auto à tracer des lignes comme des vagues sur un carnet, prétendant écrire et sur les nuages, absolument persuadée que j’allais me souvenir de ce que je venais de noter ! Pourquoi des vagues ? Je ne savais pas écrire, à l’époque.

Puis est venue l’entrée au CP. Après quelques mois, j’ai pu commencer à lire des livres seule. L’acte d’écrire une histoire était encore un peu trop complexe pour moi, mais l’envie était bien là… je savais que dès que je m’en sentirai capable, j’écrirais.

Premières idées

J’ai attendu d’être en CE2, donc vers huit ans, pour me lancer dans l’écriture de mon premier roman. Roman est un bien grand mot pour ce que j’écrivais à l’époque… je n’ai jamais terminé ce projet-là, mais je me souviens qu’il avait atteint l’honorable longueur de 32 pages sur Word. J’en étais très fière de ce texte !

À partir de ce moment-là, j’ai toujours combiné lecture et écriture. Mes textes étaient très loin d’être des productions originales. Le plus souvent, il s’agissait d’histoires très (trop) inspirées des films et des séries que je pouvais regarder, notamment durant mon adolescence.

C’est durant mes années collège que j’ai appris que tout le monde pouvait tenter d’être publié dans une maison d’édition. Depuis lors, cette idée ne m’a pas quitté, et a pu évoluer en rêve que je chéris toujours : un jour, ce sera mon nom sur une couverture.

En ligne et projet Bradbury

Après une période de collège complexe où l’écriture m’a beaucoup apporté, j’entre au lycée, toujours avec des idées plein la tête et des rêves d’éditions au cœur. Seulement voilà : tous les projets de roman que je lance, je suis bien incapable de les terminer. Manque d’idée, vite essoufflée, motivation qui retombe… Les dossiers s’accumulent sur le bureau de mon ordinateur, et rien ne voit le jour. Ces textes et ces idées qui datent de cette époque sont bien au chaud sur mes disques durs : je sais qu’un jour, je me replongerai dedans.

À mon entrée en 1re, vers mes seize ans, je suis prise de doute quant à mon écriture : je n’ai jamais rien montré à personne, très peu de gens savent que j’écris… et plus, je n’ai jamais rien terminé ! Je commence alors, comme beaucoup d’autres à cette époque, à poster des écrits pour lesquels je n’avais aucune ambition éditoriale en ligne, sur des réseaux comme Skyblog ou Wattpad. Les premiers retours sont bons, je reprends confiance en ma plume… et me lance dans le défi Bradbury : écrire une nouvelle par semaine pendant un an. Ce fut certainement une des meilleures décisions de ma vie d’autrice.

Les premiers mots sont difficiles. Cependant, même si le texte en lui-même n’est pas optimal, au bout de quelques jours, j’arrive à poser le point final de ma première nouvelle. Je n’en reviens pas : je l’ai fait ! Une deuxième semaine commence : le dimanche, je termine une deuxième nouvelle. Je continue dans ma lancée jusqu’à écrire cette nouvelle. La nouvelle, le projet qui vous change en tant qu’autrice. Ce texte, c’est Brise Brisée.

Pour l’époque, c’était mon meilleur texte. Encore aujourd’hui, quand je le relis, presque huit ans plus tard, malgré quelques éléments à corriger, la nouvelle est parfaitement viable. Avec ce texte me vient une idée : et si je montais un recueil ?

Nouvelliste ?

Très vite, mon bureau se remplit de nouvelles en tout genre, qui traitent d’un peu tous les sujets. À l’heure actuelle, je dois avoir une bonne vingtaine de nouvelles terminées qui n’attendent que d’être retravaillées et organisées en recueil. Un jour, peut-être…

Dans mon esprit, il était clair que finalement, le format roman, ce n’était peut-être pas pour moi. Je rentre à l’université avec cette certitude.

Panne sèche

Et là, le drame. L’inspiration n’est plus là. Pour quelle raison, aucune idée… mais pendant mes trois années de licences en Lettres Classiques, je n’écrirais pas une ligne. Je n’ai ni les idées ni l’énergie… rien. Ce n’est pas faute d’essayer ! Mais une fois devant le papier ou le traitement de texte, c’est la page blanche. Mon rêve d’être éditée en jour s’éloigne.

Renaissance

Parfois, l’Univers nous réserve des surprises. Au sortir de ma licence de Lettres Classiques, tous mes plans d’orientation tombent à l’eau : j’écope refus sur refus de la part des Masters, et même mes plans de secours me refusent. J’ai alors le choix : recommencer une L3 dans un autre domaine, ou bien prendre une année sabbatique et retourner dans le circuit des études l’année suivante. Je décide de me réorienter, mais pas n’importe où ! Après avoir fini ma première licence sur les rotules et après deux burn-out à cause des études, je veux m’orienter vers des études qui me feront du bien, dans lesquelles je pourrais me ressourcer. C’est là que je tombe nez à nez, sur l’interface d’envoi de dossier, sur la licence Lettres Écritures, une licence spécialisée en écriture créative. J’ai envoyé mon dossier trois jours avant la clôture des envois… et ai été acceptée.

Cette deuxième année de L3 fut comme une renaissance. Parce que j’avais déjà validé plusieurs matières, j’avais un emploi du temps plus léger, idéal pour me reposer… mais surtout, nous étions tous poussés à écrire et à créer. Lorsqu’on n’écrivait pas, on se relisait, on se faisait des retours, on analysait nos procédés d’écritures… Je suis allée à mon premier cours d’écriture la boule au ventre. Cela faisait plusieurs années que je n’avais rien écrit, est-ce que j’arriverais à sortir quelque chose ?

 Mais surtout, quelque chose de pas trop mauvais ? Je suis sortie de la salle de classe rassurée, mais surtout, libérée : je pouvais encore écrire, mais surtout, je n’étais pas mauvaise. C’était la première fois que je confrontais directement ma plume aux regards des autres. Je me souviens encore des compliments que j’ai reçus ce jour-là, de mes camarades comme de mon professeur. Mon rêve de me faire éditer se rapprochait. Au détour d’un projet universitaire, j’ai pu publier pour la première fois un de mes textes, et en faire une lecture publique.

Seulement voilà : la vie n’est pas que les études, il me fallait bien trouver une voie ensuite. Déjà enfant, je voulais faire de l’écriture mon métier. Je le sentais au fond de moi que ce serait ma voie. Je m’en suis détournée pour, au final, y revenir. C’est durant cette licence que j’ai découvert grâce à une amie le Master « Rédaction Professionnelle», plutôt orienté sur de l’écriture technique. Le descriptif me plaisait bien, et ça pouvait être un moyen possible de faire de l’écriture mon métier à temps plein. J’ai envoyé ma candidature et ai été acceptée sans problème.

Poisson dans l’eau

Dès la réunion de prérentrée du Master, j’ai su que j’étais au bon endroit, que ce serait ce métier-là et pas un autre. J’ai rarement été aussi à l’aise de ma vie en cours, alors que j’ai toujours été très bonne élève. Malgré le COVID et ses complications, je réalisais ce Master presque sans difficulté. Je me sentais chez moi, comme un poisson dans l’eau.

C’est durant ce Master que j’ai réalisé, comme un challenge, mon premier NaNoWriMo, et posé le point final de mon premier roman. J’ai aussi beaucoup participé à des concours de nouvelles, non pas avec l’objectif de gagner, mais d’affûter ma plume sous la contrainte. Je renouais à la fois avec mon moi-rédactrice et avec mon moi-autrice.

Et maintenant ?

Aujourd’hui, j’ai mes deux Licences et mon Master en poche. L’écriture n’est plus un passe-temps, une passion que je gardais secrète, mais ce qui me permet de vivre.

L’écriture technique, notamment la vulgarisation (qu’elle soit historique, scientifique comme littéraire) fait tout autant partie de mon quotidien que l’écriture créative avec mes projets littéraires. Je continue approfondir mes connaissances, mais aussi à affûter mon style, en touchant à plusieurs domaines et en débloquant certains supports : jusqu’à il y a peu, je n’avais jamais écrit de poésie. Maintenant, j’ai un carnet plein de poèmes en vers libres qui n’attendent que d’être organisés en recueil.

Conclusion

L’écriture, pour moi, est bien plus qu’une simple passion. Avant même de savoir former des lettres, c’était déjà là. L’écriture est pour moi une véritable vocation, un moyen d’expression tant fonctionnel qu’artistique.

L’écriture pour moi est bien plus qu’une simple passion. C’est une vocation… C’est mon identité.

Le sonnet de la raclette

le sonnet de la 
Raclette
Raclette

Quand les feuilles jaunies commencent à tomber,

Laissant les arbres nus et frigorifiés,

Quand l’air se pare de son manteau de glacier,

Nous forçant à ressortir manteaux et bonnets,

 

Viennent Automne et Hiver, l’Été-souvenir,

Envolés les cocktails, la plage et l’insouciance,

Et pourtant, tous les yeux pétillent d’impatience,

Et, heureuses, les lèvres s’étirent en sourire ;

 

Car dans les pensées, ne demeure que l’attente

De ressortir poêlons, patates et fromages,

Pour partager charcuterie et amitié.

 

Le doux fumet embaumera tout le salon

Et les frais verres de blanc s’entrechoqueront :

La saison de l’Auguste Raclette est lancée !

Storytime : Mon premier NaNoWriMo

Storytime : Mon premier 
NaNoWriMo
NaNoWriMo

Le sport est marqué par les JO, la mode par la fashionweek… et l’écriture, par le NaNoWriMo. Voici mon retour d’expérience sur ce challenge !

Qu'est-ce que le NaNoWriMo ?

Aussi abrégé sous le terme de NaNo, le NaNoWriMo est un challenge d’écriture à l’international.

Ce n’est pas un concours, à la clef, il n’y a rien à gagner. Le National Novelist Writing Month (Mois National de l’Écriture de Roman)

Le but, en tant qu’auteur.trice est simple : écrire 50.000 mots (l’équivalent d’un roman classique pour adulte) entre le 1er novembre minuit et le 30 novembre 23h59.

Soit une moyenne de 1.500 – 1.800 mots par jour, ce qui correspond à environ une à deux heures d’écriture par jour. Eh oui, c’est un sacré challenge !

2019... Le jour où j’ai craqué

Je savais que le NaNo existait depuis quelques années déjà, mais je ne m’étais jamais lancé.

Entre la peur d’échouer, le manque de temps à cause de mes études universitaires qui me demandaient beaucoup d’investissement, j’avais tout juste le temps qu’écrire, ce n’était pas pour me lancer dans un projet de roman ! D’autant qu’à cette époque, je m’épanouissais plus, dans mon écriture, avec le format des nouvelles.

 

Et puis… il y a eu un déclic. Je venais de rentrer dans mon Master spécialisé en Rédaction Professionnelle, l’hiver arrivait avec l’envie d’écrire, mais surtout, de me challenger.

C’est alors que je me suis souvenue du NaNo. C’est naturellement que je me suis dit « Et pourquoi pas ? Après tout ! ».

Alors que je me suis lancée.

Sauf que...

1er novembre

Quand j’ai décidé de participer au NaNo, nous étions le 25 novembre. Oui. Cinq jours seulement avant le début du challenge. Et je n’avais strictement aucune idée de ce que j’allais bien pouvoir écrire. Alors que je me suis creusé la tête pendant trois jours, à chercher une idée, un thème à aborder…

J’avais réalisé mon chapitrage, tout allait pour le mieux… mais ça manquait de magie. Poubelle de trois jours de travail pour tout recommencer en moins de 48 h. C’était tendu…

… jusqu’au premier novembre. Je savais à peu près où je voulais aller, et comment, alors je me suis lancée dans l’écriture en me disant que je finirai de construire les passages encore flous directement sur le tas

Spoiler alert : ce n’était pas une bonne idée.

Puis j’ai écrit tous les jours. Quand j’en manquais un, je le rattrapais le lendemain. Jour après jour, je voyais mes personnages prendre vie, mon histoire se dérouler… jusqu’à atteindre 50.000 mots avec deux jours d’avance : j’avais réussi mon challenge !

 

Et après ?

C’est après que les choses se sont gâtées. Je suis sortie du NaNo très fière, mais aussi très fatiguée. C’était la première fois depuis des années que j’avais un rythme d’écriture aussi intense.

D’autant que le travail sur ce roman ne s’arrêtait pas là ! Durant le NaNo, j’avais décidé de transformer un stand alone (un tome unique) en trilogie.

S’en sont suivi deux années de réécriture, avec des séances de travail parfois espacées de plus de six mois, notamment à cause de blocages aussi divers que variés (intrigue, incohérence, etc.). Les retours de mes bêta-lecteurs sont bons, à très bons, mais je ne suis pas satisfaite. J’ai l’impression de passer à côté de mon projet, de l’essentiel

 

Début 2022, je me mets comme objectif de revoir le roman pour savoir où ça bloque… Le verdict est sans appel : il faut que je me penche sur mon worldbuilding (construction d’univers) et notamment sur mon système de magie de manière sérieuse. Cela fait, je me rends compte que pour avoir le roman que j’ai vraiment en tête, il me faudrait ajouter près de onze chapitres, soit entre 25.000 et 35.000 mots. Je m’y attelle… jusqu’à bloquer de nouveau.

La simple idée de retravailler sur ce projet me donne la migraine, me décourage, je laisse trainer…

 

J’ai abandonné ? Après tout ce travail !?

Qu’est-ce que j’ai appris ?

Non ! J’ai simplement décidé de laisser ce projet en pause, le temps qu’il murisse un peu. Après trois années à travailler presque exclusivement dessus, j’ai appris beaucoup et réalisé et que j’avais aussi fait énormément d’erreurs.

Je sentais que j’avais besoin de laisser ce roman reposer quelque temps pour mieux revenir dessus, quand je serai prête, mais aussi armée comme il faut : une pâte à brioche, il fallait laisser reposer la pâte pour espérer avoir une bonne pâtisserie.

  1. À me faire confiance. Je suis capable d’écrire de belles scènes sans pour autant tout prévoir de A jusqu’à Z.

  2. Je sais comment je dois écrire. Partir à l’aveuglette me demande trop de travail par la suite, alors qu’en réfléchissant mieux au départ, je peux m’éviter pas mal de déconvenues. Je ne suis pas jardinière, ni architecte pour autant, mais paysagiste.

  3. Ne pas négliger le worldbuilding. Jamais.

Est-ce que j’ai refait un NaNoWriMo ensuite ?

Et tu referas un NaNo un jour ?

J’en ai refait deux ! J’ai réussi à compléter mon NaNo en 2019, 2020 et 2021. En 2022, sur un tout autre projet (que j’avais bien préparé cette fois-ci !), j’ai tenté de nouveau l’expérience… et j’ai complètement échoué. Non parce que c’était trop dur… mais parce que j’avais suffisamment confiance en mon projet, en mes idées et que j’avais trouvé un autre rythme qui me convenait.

Je n’ai pas ressenti le besoin de faire un NaNo pour finir ou avancer dans ce projet. Je sais pertinemment que j’arriverai à bout de ce roman, mais aussi qu’il sera le plus abouti, le plus travailler et plus intéressant tant d’un point de vue esthétique que littéraire.

Certainement ! L’émulation et l’ambiance du mois de novembre lorsqu’on participe au NaNo est vraiment particulière et très stimulante. Un jour, je refais un NaNo, pour sûr ! Quand, c’est une toute autre question…

Un conseil pour ceux qui voudraient tenter l’expérience ?

Préparer votre projet avant de vous lancer tête baissée. Cela vous évitera pas mal de travail évitable ensuite.

Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent dans votre challenge et dans votre projet : c’est suffisamment complexe comme cela pour en plus s’entourer de personnes qui ne vous encouragent pas !

Prenez du plaisir ! Si écrire devient une torture pendant ce challenge, n’hésitez pas à prendre des pauses, à vous écouter, voire même à abandonner ! Il n’y a aucune honte à cela ! Le but est de se challenger, mais aussi de prendre plaisir à créer.

Limites sans cesse repoussées, Plaisir infini, Écriture. – Pierre Bottero

Mes tops lectures pour enfants

Mes tops lectures pour les 
enfants 
enfants 
?

Combien d’enfants sont dégoûtés de la lecture à cause des livres imposés à l’école ? Beaucoup trop.

Pour développer le goût de la lecture, il n’y a pas trente-six solutions : il faut proposer des textes qui parleront à nos chères têtes blondes, et ce, dès leur âge le plus tendre. Le but n’est pas de leur bourrer le crâne, mais d’associer le moment de lecture à un moment de plaisir. Et pour cela, voici quelques recommandations…

Pour les moins de 4 ans...

N°1 – La couleur des émotions, Anna Llenas

Le monstre des couleurs se sent tout barbouillé, aujourd’hui. Ses émotions sont sens dessus dessous ! Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Réussira-t-il à mettre de l’ordre dans son coeur et à retrouver son équilibre ?

N°2 – Promenade sous l’océan, Hayashi Emiri

Au travers d’un livre animé et à toucher, faites découvrir le monde sous-marin et ce, dès 6 mois !

N°3 – Chhht !, Sally Grindley et Utton Peter

Chhht ! Il ne faut pas faire de bruit durant l’exploration du château de l’ogre, sinon, il va se réveiller et te manger ! Mais… Chhht !

Pour les 4 à 7 ans...

N° 1 – La petite grenouille qui avait mal aux oreilles, Voutch

Une petite grenouille toute mignonne se plaint d’avoir mal aux oreilles, et décide de consulter divers médecins… parviendront-ils à la soigner ?


N° 2 – Le bain de Berk, Julien Béziat

C’est l’heure du bain pour les doudous ! Horreur ! Berk est en train de se noyer ! Vite, il faut le sauver… mais qu’est-ce qu’il est en train d’essayer de dire Berk ? Avec l’eau, on a du mal à l’entendre !

N° 3 – Les p’tites poules, Christian Heinrich et Christian Jolibois

Qui a dit qu’il n’y avait pas d’aventures possibles dans un poulailler ?

Pour les 8 à 11 ans...

N° 1 – La Quête d’Ewilan, Pierre Bottero

Et si, du jour au lendemain, vous appreniez que le monde dans lequel vous avez toujours vécu n’est pas le seul monde qui existe ? Pire ! Que vous venez de cet autre monde, que vous avez des pouvoirs qui dépassent l’entendement et qu’une prophétie pèse sur vos épaules… Partirez-vous pour l’aventure ?

N° 2 – Percy Jackson, Rick Riordan

Les dieux grecs sont parmi nous et plus encore ! Ils ont des enfants. Percy, lui, c’est le fils de Poséidon… et les évènements se plaisent à le pousser dans des ennuis plus que divins.


N° 3 – Harry Potter, J.K. Rowling

Est-il vraiment nécessaire qu’encore présenter le sorcier à lunettes ?

Pour les 12 ans et +

N° 1 – Les Secrets de l’immortel Nicolas Flamel, Michael Scott

La magie existe, ainsi que tout le folklore qui a bercé votre enfance. Au détour d’un café et d’une librairie, deux jumeaux, deux adolescents, se retrouvent propulsés dans un univers plein de danger, de sortilèges et de monde à sauver, aux côtés de l’alchimiste de légende, Nicolas Flamel.

N° 2 – La Trilogie de Bartiméus, Jonathan Stroud

Dans un Londres fantasmé, la magie existe, mais seulement pour des élites. Devenir sorcier nécessite plusieurs années d’apprentissage… Pour jouer un mauvais tour, vous avez invoqué le grand démon Bartiméus, et vous vous retrouvez lié à un démon plein d’humour ainsi qu’à un complot d’envergure nationale. Oups ?

N° 3 – Les enquêtes d’Enola Holmes, Serena Blasco

Vous adorez votre grand frère, le célèbre Sherlock Holmes… mais lorsque votre mère disparait le jour de votre anniversaire en ne vous laissant que de maigres indices, c’est à vous de mener l’enquête.

La lecture c’est sur tous les supports !

La lecture c'est sur 
tous les supports 
tous les supports 
!

Dès lors que l’on parle de lecture, une seule image s’impose : celle du bon vieux livre papier, aux pages plus ou moins jaunies, bien souvent tenu par un rat de bibliothèque avec des lunettes. Cette image, en plus d’être totalement stéréotypée et élitiste, vient créer une barrière entre les individus et la lecture.

Saviez-vous que beaucoup n’osent pas se mettre à la lecture, car ils ont peur de ne pas être assez intelligents pour cela ? À cause justement de l’image élitiste qu’a la lecture ? Il est grand temps de démanteler cette image.

La lecture, c’est aussi en numérique !

Quand lire devient écouter

La plupart d’entre nous passent en moyenne plus de 2h par jour sur son téléphone portable, plus encore devant un écran !

Depuis de nombreuses années, la lecture de livre au format numérique a permis à bon nombre de particuliers de découvrir les joies de cette activité.

Entre gain de place et économie, le livre numérique a su se faire une place importante sur le marché du livre… et il n’est pas le seul.

Depuis ces dernières années, le format qui gagne en popularité, c’est l’audiolivre.

Économique, rapide, vous pouvez cuisiner ou bien conduire tout en écoutant votre lecture en cours. Le comble du pratique !

Il suffit d’un trajet en métro ou en bus pour avancer dans sa lecture : l’idéal quand on a du mal à trouver le temps de se poser pour lire !

La lecture, c’est divers

Lire doit rester un plaisir

La lecture, elle se fait sur papier, en numérique, en audio… et elle touche tous les genres, des livres pratiques à la fiction, de la littérature française classique à la fantasy, en passant par la littérature jeunesse et graphique, avec les BD et les mangas.

Même le dos de votre boîte de céréales, c’est de la lecture !

Que ce soit pour votre culture personnelle ou pour l’école, la lecture doit rester un moment, à défaut d’agréable, le moins contraignant possible.

Notre ère moderne nous donne accès à divers outils pour rentre la lecture confortable pour tous, il serait dommage de ne pas en profiter !

En bref…

Vous devez lire cette pièce de théâtre pour l’école ? Pourquoi ne pas en chercher une représentation sur internet et suivre la pièce à la fois à l’écran et sur le papier ?  Vous voulez vous plonger dans un recueil de poésie ? Pourquoi ne pas écouter un poème lors de vos trajets courts ?

La lecture est un univers fantastique où tout le monde a sa place : il serait dommage de le réduire au seul support papier traditionnel.

Conseil lecture : Le chant d’Achille

Conseil 
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LE CHANT D’ACHILLE de Madeline Miller

Le chant d'Achille, ça parle de quoi ?

Ce roman vous plongera directement dans une ambiance antique, direction la Grèce ! Vous côtoierez au fil des pages des figures légendaires telles qu’Ulysse, Agamemnon, Ménélas… mais surtout, Achille et Patrocle.


Eh oui ! Avec Le chant d’Achille, Madeline Miller propose une réécriture du mythe de la guerre de Troie. Dans ce cas, où est l’originalité ? Cette fois-ci, ce n’est pas au travers des yeux d’Achille ou de ceux de Troie que l’on suit l’histoire… mais par les yeux de Patrocle. Et ça, c’est un véritable coup de maître !

La mythologie... autrement !

L’autrice parvient à réaliser un sacré tour de force. Un double tour de force, même !

D’abord, elle redonne son importance à Patrocle, un personnage de la mythologie souvent oublié, complètement effacé par la figure héroïque d’Achille. Ici, dans Le chant d’Achille, le héros, le plus grand des Grecs, ce n’est pas Achille… mais Patrocle. Nous le suivons depuis son enfance jusqu’à la fin de la guerre de Troie en passant par sa rencontre avec Achille, leur amitié, leur amour, leur dispute… Une véritable fresque épique.

Pour ne rien gâcher, Madeline Miller, en plus d’être elle-même diplômée de Lettres Classiques, s’est fait aider par le département de Lettres Classiques de l’Université de Brown pour offrir à ses lecteurs une nouvelle version de l’Iliade, augmentée et romancée, certes, mais aussi juste et respectueuse du texte antique. Pour avoir pu lire et traduire certains passages de l’Iliade d’Homère, c’est un plaisir de voir et remarquer ce respect de la tradition grecque mêlée à la modernité du style de l’autrice.

Une histoire spoilée d’avance ?

Oui… et non. Si vous connaissez vos classiques, bien sûr que vous connaissez la fin de l’histoire ! Cependant, le frisson de la lecture n’en est pas moins grisant. 


Un non-initié découvrira ce mythe d’une manière extraordinaire jusqu’à l’apothéose finale… cette même apothéose qui a laissé la moitié du continent américain en larmes.

Un initié, lui, verra la Fatalité à l’œuvre durant tout le roman, appréciera chaque instant et redoutera la page suivante…

À la fin, ce roman est un délice particulièrement cruel, ô combien puissant, ô combien prenant ! Une claque, pleine d’une douceur à la fois amère et délectable.

En bref…

Ce roman a été pour moi une très belle découverte, mais aussi un très beau coup de cœur. Un livre qui m’a fait voyager, sourire, rire, pleurer, douter, angoisser… Le genre de roman qu’il faut avoir lu au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour apprécier cette réécriture tout simplement splendide d’un des mythes fondateurs de notre société.

« Et après tout, peut-être que l’ultime chagrin consiste à se retrouver seul sur terre une fois que l’autre est parti. »
Madeline Miller, Le chant d’Achille, p. 112

Pourquoi faire de la vulgarisation ?

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vulgarisation 
vulgarisation 
?
Vulgarisation

. Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ce mot un peu barbare ? Beaucoup de choses, mais surtout, de belles valeurs

Avant tout, qu’est-ce que la vulgarisation ?

C’est un mot que l’on peut beaucoup entendre, mais nombres ont du mal à vraiment lui donner une définition.

Revenons rapidement sur les origines de ce terme.

Étymologiquement, la vulgarisation vient du nom latin vulgus, um, la foule ainsi que de l’adjectif vulgaris, relatif à la foule.

Le vulgaire étant tout ce qui touche à la foule, avec l’évolution de la langue, vulgariser a pris la définition de rendre accessible à la foule.

De nos jours, le dictionnaire Le Robert définit la vulgarisation ainsi :

Fait d’adapter des connaissances techniques, scientifiques, pour les rendre accessibles à un lecteur non spécialiste.

Pourquoi faire de la vulgarisation ?

Vous l’aurez compris, le but premier de la vulgarisation est de rendre accessible à monsieur tout le monde des connaissances, des données habituellement réservées aux spécialistes.

On pourrait légitimement se demander l’intérêt d’une telle pratique. Après tout, en réalisant soit même quelques recherches, surtout avec Internet, on peut trouver tout ce qu’on veut non ?

Oui… et non.

Penser ainsi revient à oublier plusieurs types d’individus qui n’ont pas forcément les compétences ni les capacités de réaliser de telles recherches.

Arrivez-vous à imaginer un enfant en train de lire un livre de paléontologie pour adultes pour savoir quelle taille fait son dinosaure préféré ? Personnellement, non.

Et puis, on oublie bien souvent que faire des recherches est une activité à la fois chronophage et énergivore : tout le monde n’a pas le temps ni l’énergie de se lancer dans une telle entreprise.

Vulgariser, c’est permettre à ceux qui ne le peuvent pas d’avoir accès à un univers illimité de connaissances.

Quel intérêt pour une entreprise ou une association ?

Quel que soit votre domaine d’expertise, vous pouvez être certain que votre spécialité va être très nébuleuse pour au moins une catégorie de personne… de potentiels clients, ou de potentiels adhérents ou bénévoles.

En tant que professionnels ou qu’ associatif, vulgariser votre activité grâce à des flyers, des visuels, mais aussi des articles voire même des livres revient à rendre vos valeurs, vos luttes, vos idées visibles et compréhensibles par tout un chacun.

Sans compter que vous augmentez considérablement votre capital sympathie en vous rendant accessibles : une donnée importante à prendre en compte, notamment dans la recherche de clients et pour fidéliser des adhérents.

En bref…

La vulgarisation, en plus de permettre à tout un chacun de s’instruire sur des sujets parfois techniques et qui lui seraient restés inaccessibles, est un véritable outil marketing et social à ne pas négliger, quelle que soit votre structure. Ne l’oubliez pas !

Vous cherchez à rendre accessible votre activité ? Vous avez un projet de vulgarisation en tête, mais pas le temps de réaliser ? N’hésitez pas à me contacter par mail ou par le formulaire de devis !

Qu’est-ce que la relecture de roman ?

Qu'est-ce que la 
relecture d'un roman 
relecture d'un roman 
?

Le premier jet du roman est terminé… enfin ! Après des mois de rédaction intense, le point final a enfin été posé.

Seulement, pour avoir un roman réellement viable, le chemin est encore long… car après le premier jet, viennent les réécritures et le travail de relecture.

On réécrit vraiment les romans qu’on termine ?

Oui ! C’est même une étape indispensable dans le processus d’écriture.

Que ce soit pour les romans, les nouvelles ou les pièces de théâtre, repasser sur son texte pour en corriger certaines tournures et vérifier la cohérence est essentiel pour obtenir un texte viable en tout point. 

On réécrit le livre à l’infini ?

Bien heureusement, non !

En moyenne, les romans édités que vous lisez sont entre la troisième et la dixième version du texte.

Sans surprise, au plus le nombre de réécritures augmentent, au plus il est complexe d’apporter des corrections… C’est justement là, lorsque la réécriture, jusqu’alors réalisée seulement par l’écrivain, stagne, qu’entrent en jeu les relectures.

Ce n’est pas l’auteur.trice qui réalise sa propre relecture ?

C’est ce qu’il fait lors des premières réécritures !

Cependant, il arrive un moment où l’auteur.trice a tellement la tête dans le guidon qu’il est comme aveuglé : il ne verrait pas un éléphant en costard-cravate-monocle dans un magasin de porcelaine !

C’est à ce moment qu’interviennent les relecteurs, aussi appelés bêta-lecteurs. 

Qu’est-ce que le relecteur fait de particulier ?

Le travail du relecteur est très clair : réaliser une analyse du texte pour l’auteur, afin de l’aider à en cibler les atouts comme les faiblesses.

Le relecteur peut même annoter le texte brut afin d’y ajouter des remarques concernant le style et le rythme.

Au terme de sa relecture analytique, le relecteur rédige un rapport d’analyse.

C’est grâce à ses commentaires et à ses remarques que l’auteur.trice pourra pousser ses réécritures plus loin : c’est grâce à cette confrontation avec un regard extérieur qu’il pourra pousser son ouvrage à son plus haut potentiel.

Durant sa relecture, le relecteur va porter son regard sur :

– le style

– la cohérence

– les personnages

– la construction de l’univers

– la trame narrative

– les messages 

– l’expérience de lecture

– les alertes (sexisme banalisé, racisme, plagiat, etc.)

Dans le concret, ça ressemble à quoi, ce rapport de relecture ?

Ci-dessous, deux exemples extraits d’un rapport de lecture.

Vous cherchez un relecteur pour votre texte ?

N’hésitez pas à contact Scribe Impact Rédaction directement par mail ou via le formulaire de demande devis.

Notre tarif de relecture est à 0,004ct/mots, avec une réduction de -30% possible pour les étudiants (sous présentation d’un justificatif valide) !