Journées du Patrimoine – Se souvenir pour mieux avancer

journées européenne du patrimoine
Journées du Patrimoine 
Se souvenir pour mieux avancer
Se souvenir pour mieux avancer
Qu’il soit matériel comme immatériel, le patrimoine est célébré tous les ans le 17 septembre.
Pour beaucoup, ce n’est qu’une journée où les musées sont gratuits, et où ils peuvent avoir accès à des lieux d’habitude fermés au public. Avons-nous vraiment envie de réduire le Patrimoine à cela ? À des entrées gratuites et des exclusivités ? Le Patrimoine est tellement plus que cela…

L'écriture : premier patrimoine de l'humanité ?

Pourquoi nos enfants, dès l’école primaire, reçoivent des cours d’
Histoire ?
Pourquoi, au lycée, pour leur plus grande joie, nous leur faisons découvrir des textes tirés de notre littérature actuelle et passée ?
 
Les journées du Patrimoine, ce sont surtout des instants qui permettent de remettre en valeur ces éléments qui, parfois, prennent la poussière et qui, pourtant, sont le fondement même de notre humanité la plus profonde.
 
Le Patrimoine, quel qu’il soit, c’est ce qui vient nous définir en tant que communauté humaine.
Et quoi de plus fédérateur que l’écriture ? Dès la Mésopotamie ancienne, il y a plus de cinq mille ans, les hommes ont décidé de transcrire leur phonème, leur langage, sur ce que la Nature leur offrait… des tablettes d’argiles, façonnées à partir de la Terre elle-même ; pour seul outil, un bout de bois biseauté, un calame. Certaines de ses tablettes sont encore, pour une grande majorité, stockée dans les archives des musées, à attendre d’être traduites.
 
Qui sait toutes les connaissances et les bribes d’humanités que contiennent ces symboles toujours inviolés ? Des comptes d’un marchand… ou peut-être une épopée digne de L’Iliade.

Le patrimoine est partout

À bien y réfléchir, le patrimoine est partout autour de nous.

Vous aimez cuisiner ? La cuisine, certaines recettes, ont plusieurs centaines d’années d’existence… et puis, la gastronomie française est tout de même inscrite au patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO !

Vous prenez des cours de bachata ? C’est une danse latine qui a une histoire singulière, marquée à la fois par le rejet des classes supérieures avant l’explosion grâce au tourisme pour la République dominicaine… c’est du patrimoine.

Vous préférez regarder une pièce de théâtre ? Le théâtre prend ses racines dans la Grèce antique, particulièrement dans le Vème siècle avant notre ère… c’est du patrimoine.

Tout, autour de nous, est du patrimoine, ou en sera. Oui, même les « mêmes » d’Internet peuvent être considérés comme étant du patrimoine !

la culture, le patrimoine, mais surtout le rendre accessible à tous, que ce soit par la gratuité des lieux de culture ou la numérisation des collections des musées, c’est célébrer et rendre accessible tout un pan de notre Histoire commune, passée comme actuelle.

Se souvenir de ce qui a été pour mieux construire ce qui sera. Se tourner vers le passé pour se projeter dans l’avenir.

Alors pour ses journées du patrimoine, n’hésitez pas à visiter un musée, cuisiner un plat bien de vous, à danser sur cette salsa qui emmène tout droit vers Cuba… Le patrimoine est partout : célébrons-le.

Journée internationale de l’alphabétisation – Une lutte à ne pas sous-estimer

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Une lutte à ne pas pas sous-estimer

Dans notre époque moderne, il peut sembler étrange quune journée soit dédiée à lalphabétisation. Et pourtant… il suffit de regarder les chiffres pour comprendre quil y a, dans ce domaine, encore beaucoup de chemin à parcourir.

L’alphabétisation mondiale en chiffres

En 2021, à l’échelle mondiale, le taux dalphabétisation est de 87 %.

Si certains pays, comme la France ou lEspagne affiche des taux de 99 %, ce nest pas le cas de nombre d’états.

Pour nen citer que quelques-uns…

 LAfghanistan, 37 % en 2021

Le Mali, 31% en 2020

Le Tchad, 22% en 2016.

Ces inégalités entre pays ne sont que renforcées si on sintéresse aux disparités entre homme et femme, car, oui, il y a une différence.

En 2020, le taux dalphabétisation des hommes au Mali était de 40 %… contre 22 % pour les femmes. 

En 2016, le taux dalphabétisation des hommes au Tchad était de 31 %… contre 14 % pour les femmes. 

En 2021, en Afghanistan, cest un taux à 52 % pour les hommes, de 23 % pour les femmes. Pratiquement du simple au double.

Alphabétisation : Ce qu'en dit l’Histoire

Ce sont pour ces raisons que la journée internationale de lalphabétisation est si importante. Donner la possibilité de savoir lire et écrire à des êtres humains est un facteur de développement déterminant, aussi bien à l’échelle individuelle qu’à l’échelle planétaire. Il suffit de regarder lHistoire pour le comprendre

Les historiens placent la fin de la Préhistoire aux alentours de 3000 av. JC, date supposée de lapparition de l’écriture en Mésopotamie. En posant par écrit sur des tablettes dargile leurs transactions comptables et, plus tard, leurs mythes et traditions, les peuples ont pu considérablement croître : en plus de soulager leur mémoire, ce système permettait de transmettre aux générations suivantes les savoir-faire et les mœurs

Les savants et érudits de l’époque pouvaient affiner leurs recherches, revenir dessus les jours suivants… et ainsi réaliser des découvertes qui ont fait progresser leur civilisation.

Bien plus tardivement, en France, au XVIIIe siècle, souvre ce quon appellera le Siècle des Lumières.

Pour libérer de leurs superstitions les populations les plus défavorisées de la société de l’époque, les philosophes et écrivains de cette période poursuivaient un but : instruire cette frange défavorisée… et cette instruction passait par lapprentissage de la lecture et de l’écriture, pour une raison très simple. Un Homme ne sachant lire est facilement manipulable puisquil na pas les compétences pour vérifier ses informations.

En lalphabétisant, lHomme devient capable de réflexion, de prise de recul et danalyse. Comment sest soldée lalphabétisation générale des populations opprimées et exploitées ? La Révolution Française, en 1789. Rien que ça

 De manière bien plus récente, notamment dans certains pays encore en développement, laccès à l’école est interdit pour les jeunes filles. Pourquoi ?

Une fille qui ne sait ni lire ni écrire, cest une fille qui ne se rebellera pas.

Cest une fille qui aura plus de mal à apprendre, à penser par elle-même.

Cest une fille qui sera plus facilement manipulable

Cest une fille qui ne fera pas d’études

Cest une fille qui ne deviendra pas indépendante… 

Cest une fille qui, dans la majorité des cas, restera jusqu’à sa mort enfermée dans une vie que sa famille, son père, ses frères, son mari, lui auront choisi.

Cest une fille à qui, bien quelle soit femme, on a retiré le droit d’être ce quelle est : un être humain.

En bref…

Lalphabétisation de toute la population, quimporte l’âge, quimporte le sexe, est une lutte de tous les instants : ne sous-estimons pas la puissance des mots.

« Dès linstant où elles envisagent la lecture comme une possibilité de troquer l’étroitesse du monde domestique contre lespace illimité de la pensée, de limagination, mais aussi du savoir, les femmes deviennent dangereuses. En lisant, elles sapproprient des connaissances et des expériences auxquelles la société ne les avait pas prédestinées. ». — Laure Adler, Les femmes qui lisent sont dangereuses

 

Source : https://donnees.banquemondiale.org/indicator/SE.ADT.LITR.FE.ZS?most_recent_year_desc=true

Qu’est ce qu’un Rédacteur ?

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Rédacteur 
?

Durant mes années d’études à l’INSPE d’Aix-Marseille, nous avions un module nommé « Construction de l’identité professionnelle ». Au début de notre formation, nous trouvions cela étrange d’avoir une UE courant sur deux ans sur ce qu’était un rédacteur.

Par expérience, force a été de constater que cette matière a certainement été l’une des plus utiles de toute la formation, et pour cause : très peu de personnes savent ce qu’est vraiment un rédacteur professionnel.

Non, un rédacteur n’est pas un journaliste !

J’ai arrêté de compter le nombre de fois où quand j’annonçais que j’effectuais des études en rédaction, on me répondait « Oh c’est cool, tu travailles dans le journalisme ! ».

La confusion est cependant pleinement compréhensible. Il y a bien dans le milieu journalistique des rédacteurs en chef. Dans ce cas, quelle différence ?

Un journaliste est spécialisé dans un type d’écrit en particulier : l’écriture de presse. Un rédacteur, lui, est spécialisé dans l’écriture.

La conséquence immédiate de cela est simple : 

  • Demandez à un journaliste d’écrire un article de presse, et il sera dans son élément. Demandez-lui d’écrire un compte-rendu ou un support pédagogique, et il y a fort à parier qu’il ne sera plus dans son domaine de compétence. 
  • Demandez à un rédacteur d’écriture un article de presse, et il sera dans son élément. Demandez-lui d’écrire un compte-rendu ou un support pédagogique, et il sera toujours dans son domaine de compétence. 

Pour vulgariser au plus simple : le rédacteur est un ingénieur de l’écrit, à l’aise sur tout type de format. 

« Oui… mais on a tous appris à écrire ! »

Un rédacteur est formé à écrire, certes, mais surtout à rédiger. Voici la définition que donne le dictionnaire français Larousse de ces deux verbes :

Nous avons tous appris à écrire à l’école, à former des lettres puis des phrases que ce soit avec un style ou sur un ordinateur. Nous avons tous appris à exprimer notre pensée à l’école, grâce à des commentaires de textes, des analyses de document ou simplement en répondant aux questions de nos évaluations… mais nous n’avons pas tous appris à rédiger un texte. 

En plus d’avoir appris à rédiger, le rédacteur a aussi appris des mécanismes, des techniques, des notions poussant sa rédaction plus loin que n’importe quel étudiant. Ces nouvelles compétences lui permettent non pas de proposer de l’écriture, mais de la rédaction de haut niveau. Tout comme un ingénieur réseau est un informaticien spécialisé dans l’informatique et les télécommunications, un rédacteur professionnel est un écrivain spécialisé dans l’écriture de haut niveau. 

Qu’est-ce que vous apportera un rédacteur ?

Vous l’aurez compris sans difficulté, un rédacteur est un spécialiste de l’écriture et de la rédaction, sans distinction de genre ou de domaine. Bien entendu, chaque rédacteur a un format qu’il affectionne particulièrement. Certains collègues se spécialisent dans la réalisation de fiche produit, d’autre de compte-rendu ou d’autres encore dans les dossiers presses. Il n’en demeure qu’un rédacteur est formé pour pouvoir répondre à tout type de demande. 

Le rédacteur est, en quelque sorte, le couteau suisse de la rédaction. Son maître mot est d’adaptabilité. Un article de vulgarisation ? C’est OK ! Une fiche produit pour des luminaires ? Aucun problème ! Une notice de micro-ondes sous forme poétique ? En avant ! Il y a quelques millénaires, le métier de rédacteur portait un autre nom, qui parlait (et parle encore) beaucoup plus aux gens : le scribe.

La conséquence directe pour vous est indéniable : en faisant appel à un rédacteur, vous aurez la garantie d’obtenir un texte adapté à vos attentes, adapté à votre cible, efficace, pertinent… et réalisé par un spécialiste. Tout comme, après un léger enfoncement, vous confierez votre automobile à un carrossier et non à un mécanicien, confier vos textes à un rédacteur est l’assurance d’avoir un travail adapté et bien fait en tout point. 

En fonction de votre projet, n’hésitez pas à chercher un rédacteur qui serait spécialisé dans votre domaine ou sur le type de documents que vous souhaitez. 

En bref…

… le rédacteur est un spécialiste de la rédaction de haut niveau, capable de s’adapter à toutes vos demandes, à tous vos projets. Engager un rédacteur représente un véritable avantage que ce soit en termes de temps que de pertinence. Vos textes seront rédigés plus vite et plus efficacement, tout en vous libérant du temps pour vous concentrer sur les tâches dont vous êtes vous-mêmes le spécialiste. 

Non, la rédaction n’est pas un « petit boulot facile » pour étudiant en manque d’argent

Non, la  
rédaction 
rédaction 
n'est pas un "petit boulot"
pour étudiant en manque d'argent 

Sujet délicat, mais sur lequel je ne me voyais pas ne pas m’exprimer. Dans cet article, vous comprendrez – je l’espère – pourquoi la rédaction professionnelle n’est pas à ranger dans la catégorie de ces « petits boulots accessibles à tous » ni une source « facile de revenus » quand on est en manque d’argent.

La rédaction de haut niveau est une expertise

Ayant été étudiante boursière pendant six années, j’ai connu les galères d’argent, les restrictions et frustrations quant aux loisirs, voir ses amis partir en vacances de groupe sans moi car complètement en dehors de mon budget. Une source de revenus « facile » aurait été l’idéal. Bien souvent, dans mes recherches, dans presque chaque site internet ou blog dédié au sujet, apparaissait entre un et trois sites proposant de réaliser de la rédaction. Fiche produit, article de blog… Quand on est étudiant, le raisonnement est logique : « Chic, un petit truc facile où il me suffit d’écrire pour être payé ! Trop facile ! » Seulement, il y a un hic : être rédacteur, ce n’est pas écrire, mais rédiger… et c’est loin d’être facile. 

Bien qu’on ait tous appris à écrire à l’école, nous n’avons pas tous appris à rédiger et de surcroît, plus rares encore sont ceux qui ont les connaissances et l’expérience nécessaire pour produire des textes de haut niveau. Quelques exemples rapides de compétences obligatoires que doit posséder et cultiver un rédacteur :

  • adapter son style à la demande client
  • adapter son style à la cible du client
  • maîtriser des notions telles que la clarté, l’efficacité, la pertinence
  • mettre son savoir-faire au service de ces notions
  • etc. 

De fait, la conséquence est simple : une personne n’ayant aucune de ces compétences et n’ayant pas les bases de ces notions sera incapable de produire un texte convenable en adéquation avec les attentes d’un client. L’écriture est accessible à tous. La rédaction l’est avec de l’entraînement. La rédaction de haut niveau, c’est une véritable expertise.

Une dégradation de l’image du métier

Autre conséquence très simple : l’image du métier de rédacteur n’en est que détériorée. 

En clamant sur tous les sites que la rédaction de haut niveau est accessible sans un minimum de formation et de connaissances spécialisées préalables, les gens finissent par penser que ce métier n’est pas un vrai métier, pire, que ceux qui l’exercent ne sont pas légitimes. Cette méconnaissance et non reconnaissance du métier de rédacteur entraîne des comportements dégradants et violents envers des professionnels passionnés tels que « Ton métier ne sert à rien, tout le monde peut le faire ! » ou encore « Ah oui d’accord, tu n’as vraiment aucun scrupule à te faire payer uniquement pour ça ! ». 

Un rédacteur est ingénieur de la rédaction de haut niveau, au même titre qu’un ingénieur en informatique (toute branche). Est-ce qu’on viendrait dire à un ingénieur en informatique (toute branche) que son métier est accessible à tous parce qu’on a tous eu des cours de technologie au collège ? Non. Il en va tout simplement de même avec les rédacteurs. 

Donc : non, rédacteur n’est pas un métier facile, rédacteur n’est pas un métier accessible à tous. Il semble plus accessible, car il repose sur un principe simple (écrire des mots et des phrases), mais il n’en demeure pas moins complexe.

Des opportunités prises à des professionnels déjà précaires

Autre conséquence de ce mépris (car c’est bien le mot) pour le métier de rédacteur : les sites spécialisés sont envahis de non-professionnels qui créent une concurrence qui n’a pas lieu d’être. Pour que mon propos soit compris, je vais passer par une anecdote. 

Il y a quelques années, je me suis plongée de manière intensive dans la pratique de la musculation. Mon feed Instagram ne contenait pratiquement plus que cela : mes repas, mes entraînements… Après trois mois de pratique, j’ai été approchée par un organisme plus que douteux (mais qui avait pignon sur rue en termes de nutrition sportive rapide) qui souhaitait absolument me recruter… pour devenir coach sportif ! Mes missions ? Démarcher de possibles personnes intéressées pour avoir un suivi sportif, des conseils pour leur pratique ainsi que des conseils nutritions (le tout en vendant les produits de la marque).

Bien évidemment, ces missions étaient grassement rémunérées. Seulement voilà : je n’avais (et n’ai toujours) pas les compétences pour assurer un suivi sportif en tant que coach, et encore moins en termes de nutrition. En acceptant ce travail-là, en plus de vendre des produits que je savais inefficaces et nocifs à des personnes mal dans leur peau au point de se tourner vers des produits « miracles », j’aurais pris le travail d’un professionnel alors que moi-même, je ne le suis pas. Éthiquement parlant, c’est inacceptable. Arrondir les angles sur ses compétences et un CV, pourquoi pas. Mais s’inventer des compétences dans un domaine spécifique, c’est un autre niveau. 

Cet exemple est – je trouve – choquant… Dans ce cas, pourquoi, quand elle concerne les rédacteurs, cette situation n’est-elle pas aussi considérée comme choquante alors qu’elle l’est tout autant ? 

En bref…

… le métier de rédacteur n’est pas un métier facile accessible pour le premier venu. C’est un vrai métier qui nécessite des compétences complexes et indispensables à la bonne réalisation des missions.

En considérant le métier de rédacteur comme praticable par tous sans expérience concrète dans ce domaine, c’est toute une profession qui est décrédibilisée.

En vendant ses services de rédacteur sans en avoir les compétences sur un site spécialisé, ce sont des professionnels pour qui la rédaction est métier à temps plein qui sont spoliés.